La psychanalyse aujourd’hui

La cure psychanalytique

La psychanalyse, découverte par Freud au début du 20ieme siècle, et élaborée théoriquement depuis, par Lacan entre autre,  est une thérapie par la parole.

Son objet est de libérer le sujet de son symptôme, quel qu’il soit, de ce qui l’empêche d’être, d’aller suffisamment bien. Mettre des mots sur ses maux pour en trouver la ou les causes et s’en défaire.

La psychanalyse n’est absolument pas un exercice intellectuel, qui de ce fait serait réservé à certains… au contraire, elle met en jeu l’intelligence émotionnelle et peut concerner chacun d’entre nous.

Faire une cure analytique est une expérience, un cheminement vers soi, qui tourne vers autrui.

Dans ce qui s’appelle une cure analytique, le patient est généralement allongé sur un divan. Cette position allongée, en dehors du champ visuel du psychanalyste, favorise ce que l’on appelle l’association libre. Association libre des pensées sans censure, sans souci de logique ou de cohérence, sans réserve. Cette position détendue favorise ce retour sur soi.

Certaines personnes ne parviennent pas à s’adapter à cette position, et dans ce cas, la cure peut se passer en vis à vis, assis confortablement dans un fauteuil face au psychanalyste.

Dans ce cas on parlera plus volontiers de Thérapie analytique

Les thérapies analytiques

Celles ci se passent donc en vis à vis, dans le même souci de confidentialité.
Cette position assise, en face du psy permet bien sûr un certain étayage, mais est une sorte de frein à la régression, à un autre degré d’introspection. C’est un travail sur soi à part entière qui n’est pas moins « bien » qu’une cure classique mais qui est différent. A chacun son mode d’introspection.
Dans ce cadre, le psychanalyste, moi en l’occurrence, est plus actif qu’en psychanalyse classique. Sans qu’il s’agisse d’une conversation avec mes patients, je peux leur proposer une autre perception des situations, un soutien peut être plus actif, les rassurer. Mais je ne dis jamais quoi faire, ce n’est pas ma place, j’accompagne.
Pour que cette thérapie relève de la psychanalyse, il est important qu’une analyse fine du transfert et du contre-transfert soit faite, car c’est là que seront mis à jour les processus inconscients qui opèrent dans le symptôme qui a amené le patient.